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La sainte paix pour Jonathan Drouin

Par Réjean TREMBLAY

Publié le

Credit: David Kirouac-USA TODAY Sports

Personne ne connaît Jonathan Drouin. À part peut-être un peu Jonathan Drouin. Après l’enfer psychologique qu’il a traversé pendant les séries de 2021 et la longue thérapie qu’il a entamée, sans doute que Jonathan Drouin progresse dans sa découverte de qui il est.

D’ailleurs, Socrate l’a dit : « Knoté se auton, connais-toi toi-même ». C’est le but de la vie. Le Doc Mailloux s’évertue à le répéter. 

Jonathan Drouin est un être attachant. Souvent émouvant. C’est aussi un athlète extrêmement doué qui a empoché 33 millions $ US chez le Canadien sans donner rien de très substantiel en retour.

Le Canadien a connu une épopée miraculeuse pendant la pandémie, mais Jonathan l’a ratée.  Il ne dormait plus, il suffoquait et quand Marc Bergevin l’a sorti de Winnipeg pour l’envoyer en thérapie fermée avec plein de psys, le Canadien a continué son épopée sans lui.

LA SAINTE PAIX

C’est un homme attachant. Sans méchanceté. Hier, il a rencontré les journalistes après sa ronde au tournoi de golf du CHUM dont il est la tête d’affiche. Il a été fidèle à lui-même. Gentil. Et ouvert sans même le vouloir.

Sa fragilité d’homme, il l’a dévoilée dans une réponse à Richard Labbé : « En arrivant, j’ai eu un peu de misère avec ça, d’être Québécois, mais pas à la fin. Je pensais être prêt pour ça, mais tu n’es pas prêt tant que tu ne le vis pas toi-même », a-t-il dit.

En fait, les grands se servent de cette pression pour être encore meilleurs. Guy Lafleur, Patrick Roy, Carbo et même le petit Harvey-Pinard carburent à cette pression. De connecter avec les fans de leur culture et de leur langue les propulse à un autre niveau.

Les plus fragiles s’écrasent.

J’ai toujours senti Jonathan Drouin vulnérable. Dans le fond, on devrait avoir beaucoup d’admiration pour un homme qui fait face à la férocité et à la violence de la Ligue nationale en sachant tout au fond de lui qu’une faille l’empêche de dominer la mêlée.

Et ce n’est pas d’hier. Il a lâché une petite phrase en parlant de Nathan MacKinnon qu’il va rejoindre à Denver, qui révèle l’homme qu’il est : « C’était mon chauffeur à l’école ! Si Nathan ne se levait pas pour aller à l’école, moi non plus je n’allais pas à l’école ! C’est lui qui décidait si j’allais à l’école le matin… ».

C’est « lui » qui décidait. Ça dit tout.

Jonathan va être heureux à Denver avec l’Avalanche. Nathan va décider.

Une nouvelle signature chez Eye of the Tiger

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