Deux médailles d’or aux Jeux de Vancouver et de Sotchi, une médaille d’argent à ceux de Pyeongchang, la meilleure au monde, la capitaine de son équipe nationale, Marie-Philip vaut donc 10 millions US par saison. Minimum
Bien plus que Nick Suzuki qui en terme d’accomplissements et de réussites ne lui arrive pas à la cheville.
Ben oui chose, si je veux être dans le vent wokiste et éviter les dangers de la « cancel culture », je dois suivre la parade et écrire que les athlètes féminines méritent la parité salariale dans le sport.
C’est vrai aussi pour Kim Clavel, pour Marie-Pier Houle ou Leila Beaudoin. Ou Layla Fernandez au tennis ou Évelyne Viens au soccer. Même sport, même paye.
UNE AFFAIRE DE CASH
Ça n’arrivera pas. Marie-Philip va toucher une pitance par rapport à son talent. Marie-Pier Houle s’est battue pour des pinottes en Irlande en championnat du monde. Et les filles du soccer canadien vont continuer à se faire exploiter.
Layla Fernandez va mieux s’en tirer. Parce que le tennis féminin est mieux structuré et que Layla a de nombreux commanditaires qui vendent des sous-marins avec sa gentillesse.
Le sport professionnel est une affaire de cash. De dollars verts. De gros sous. On a beau vouloir respecter des principes de parité, on a beau vouloir faire de l’angélisme et se pourfendre de belles théories, c’est encore et toujours la capacité de vendre des tickets et des cotes d’écoute qui justifient les millions payés aux athlètes.
Le tennis et le golf s’en tirent mieux parce que les dirigeants ont su vendre leur produit en créant de belles vedettes. Chris Evert, Steffi Graf ou Serena Williams ont percé l’écran et assis des culs dans les sièges. Ce n’est pas le principe de parité qui leur a fait gagner des millions, c’est les tickets et les audiences à la télé. That’s it and that’s all.
Marie-Philip a beau être excellente et spectaculaire, combien de fans vont payer 250 $ le ticket pour aller l’applaudir ? Merci, c’est la réponse.
UNE GROSSE PRISE POUR EYE OF THE TIGER
Camille Estephan exultait hier matin. Pendant la nuit, le jour en Australie, il était venu à une entente avec le clan d’Iman Khataev à Sydney en Australie. Khataev est un Tchétchène comme Artur Beterbiev, il a 29 ans et n’est pro que depuis un an. Il a complété une carrière amateur qui ressemble à celle d’Artur Beterbiev.
D’ailleurs, c’est le nom qui revenait constamment dans les phrases d’Estephan. Un autre Beterbiev. Ça faisait trois ans qu’il tentait de lui faire signer un contrat.
Il devrait se battre à Monaco en septembre dans un gala où EOTTM est co-promoteur et ensuite le 13 janvier au Centre Vidéotron…
La finale sera celle d’Artur…Beterbiev !
