J’aime bien Carey Price. J’aime son calme et qu’il soit capable de trouver que des fois, le hockey est un monde de fous. Et puis, en suivant le compte Instagram d’Angela Price, j’ai pu constater l’ampleur des défis de sa vie.
Mais j’écoutais des jeunes commentateurs hier souligner comment Carey Price faisait partie des plus grands gardiens de l’histoire du Canadien. Comment il avait porté l’équipe sur ses épaules pendant des années. On en bavait.
Y en a même un qui a prononcé le nom de Patrick Roy.
Wow minute Chose. Patrick Roy a gagné quatre Coupe Stanley. Dont deux avec le Canadien alors que l’équipe était loin d’être une grande puissance dans la Ligue nationale.
En 1986, le gringalet avait gagné la Coupe en défiant avec arrogance de meilleurs joueurs. En 1993, il avait mené la Flanelle à la Coupe en gagnant dix matchs d’affilée en prolongation. DIX matchs. DIX !
Je ne parle pas de Jacques Plante puisque les jeunes pensent sans doute que c’est le grand-père de Valérie Plante. Ni de Ken Dryden qui avec sa maturité et son intelligence regroupait les joueurs en leur donnant confiance même s’il n’était pas toujours le plus habile des gardiens. Un grand gardien de but, c’est la capacité d’arrêter des rondelles et surtout celle d’inspirer ses coéquipiers. Les rendre meilleurs.
Si Price n’a rien gagné dans l’uniforme du Canadien, il faut cependant souligner qu’il a gagné une médaille d’or aux Jeux Olympiques de Sotchi et à la Coupe du Monde. Ça indique qu’avec une excellente équipe Price était capable de gagner des gros matchs.
C’est sans doute ce qui lui a manqué à Montréal. Une vraie équipe de hockey.
Mais reste qu’il n’a jamais été capable de charrier une équipe. Question de tempérament sans doute.
POUTINE ET LES JEUX OLYMPIQUES
Il faut s’inquiéter pour les Jeux Olympiques de Paris en 2024. Emmanuel Macron, le président de la France à la botte des États-Unis, a invité les Russes à rester chez-eux.
Le hic, c’est que les Russes ne seront pas les seuls à rester à la maison. Vladimir Poutine a invité hier les pays membres du BRICS à organiser leurs propres Jeux pour célébrer l’excellence des athlètes et l’importance de l’esprit sportif. N’oublions pas que les Grecs tenaient leurs Jeux Olympiques même pendant les guerres. Ils faisaient une trêve avec les ennemis et disputaient leurs Jeux pendant ce repos.
C’est une leçon qui a été perdue au fil des siècles. Juste à voir les nombreux boycotts du siècle passé…
Me semble qu’une trève, ça ferait du bien aux Ukrainiens.