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BONS 90 ANS, MONSIEUR BOWMAN ! 

Par Réjean TREMBLAY

Publié le

Scotty Bowman vient d’avoir 90 ans. Ça se peut pas, me semble que Scotty était encore tout jeune il y a quelques années à peine.

Ken Dryden a écrit une extraordinaire biographie de Bowman il y a quelques années. Lui et Scotty sont venus faire une tournée de promotion à Montréal et j’ai eu le bonheur de passer deux heures avec l’auteur et son sujet.

Scotty était aussi allumé qu’à ses grandes années derrière le banc du Canadien. 

Je lui ai parlé pendant la pandémie et il s’ennuyait plus du hockey que de tout le reste de sa vie mis sur pause.

BOWMAN…MIS AU BAN

Mais ce Scotty Bowman, vibrant et passionné que j’ai connu et que j’ai suivi à travers toute l’Amérique pendant ces années glorieuses de conquêtes de Coupe Stanley, pourrait-il diriger encore une équipe de la ligue nationale ?

Pourrait-il traiter Mario Tremblay comme il le faisait quand Mario est arrivé avec le Canadien ? Pourrait-il être aussi dur et cruel avec un Yvan Cournoyer vieillissant et diminué à sa dernière saison avec le Canadien ?

Pourrait-il dénoncer aux douaniers les achats de ses joueurs revenant de New York après une défaite ?

Ou traiter les journalistes francophones de « fucking separatists » ?

C’est évident que non. Les temps ont changé.

BOWMAN S’ÉTAIT DÉJÀ ADAPTÉ

Mais Bowman, un homme supérieurement intelligent, avait déjà su s’adapter. Quand il est arrivé aux commandes à Buffalo comme directeur général et entraineur, il avait déjà changé. 

À Pittsburgh, avec Mario Lemieux comme pilier, il a gagné la Coupe Stanley.

Puis, quelques années plus tard, il est allé chercher trois autre Coupe avec les Red Wings de Detroit.  

Mais à Detroit, en s’appuyant sur Steve Yzerman et ses grandes vedettes russes, Scotty Bowman, même s’il restait obsédé par les détails d’un match et une vraie folie de gagner, s’était métamorphosé en un coach supportable et parfois affable.

Je présume qu’en 2022-23, il aurait pu devenir lui-aussi un animateur de pastorale. 

DANS LE CALEPIN

Je trouve que Max Lalonde s’adapte très bien dans son rôle d’animateur à BPM Sports. Garder l’intérêt des auditeurs pendant trois heures en parlant de sports est un challenge beaucoup plus difficile qu’on peut le penser. Par ailleurs, pour des raisons professionnelles, je consulte certains sites dits d’informations. Le meilleur demeure Dans les Coulisses de Max Truman. Surtout quand Max est présent pour veiller à ce que tout reste à un niveau pro…

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