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LE TEMPS DES COACHS  «INTENSES » EST FINI

Par Réjean TREMBLAY

Publié le

Toronto Maple Leafs head coach Mike Babcock speaks to reporters after a locker clean out at the Scotiabank Arena in Toronto on April 25, 2019. Former Toronto Maple Leafs coach Mike Babcock has resigned as coach of the University of Saskatchewan’s men’s hockey team after just one season at the helm. The Saskatchewan Huskies announced Thursday that Brandin Cote, who served as an associate coach under Babcock last year, has been named team’s new interim head coach. Babcock joined the Huskies in February of 2021 after spending 17 seasons in the NHL, including guiding the Detroit Red Wings to the Stanley Cup championship in 2008. THE CANADIAN PRESS/Christopher Katsarov

J’ai employé le mot « intense » même s’il ne veut rien dire dans les faits. Tous les coachs vivent avec intensité leur profession à mi-chemin entre l’armée et la psychologie. Mais c’est un mot qu’adorent les jeunes lecteurs. Quand ils ne savent pas comment dire quelque chose, ils disent que c’est intense.

Mais l’affaire Mike Babcock est le signal que l’omnipuissance des coachs durs et narcissiques dans certains cas, est chose du passé. 

D’ailleurs, il est révélateur que les vétérans des Blue Jackets n’ont pas semblé choqués par la curiosité de Babcock. Ce sont les plus jeunes, semble-t-il, qui ont vécu un malaise. Autre mot à la mode.

Sauf que ce malaise a mené à une charge en règle du nouveau directeur général de l’Association des joueurs de la Ligue nationale. Marty Walsh a volé vers Columbus comme s’il allait passer un week-end à St-Tropez. 

LA LIGNE EST TRACÉE 

Marty Walsh est un ancien leader d’un énorme syndicat américain. Il a été maire de Boston de 2014 à 2021 avant de devenir secrétaire d’État au Travail dans le gouvernement de Joe Biden. Un Démocrate très à gauche. Avez-vous une idée de la puissance et de l’expérience de cet homme à la tête du syndicat des joueurs ?

Je pense que Mike Babcock a surtout servi à Marty Walsh de point d’accès pour faire une percée importante dans la gestion des affaires internes des équipes de la Ligue nationale. 

Les jeunes joueurs savent que les coachs tortionnaires vont devoir leur ficher la paix sous peine de voir débarquer les wokes en chef du syndicat des joueurs.

D’un côté, les partisans vont peut-être perdre un peu en intensité chez leurs favoris mais en 2023, il n’est plus de mise de traiter un jeune homme comme un enfant de Duplessis et de l’abîmer d’injures et d’insultes dégradantes.

Tortorella va devoir apprendre à mieux se comporter…

KORI CHEVERIE…BEN OUI CHOSE !

C’est Tony Marinaro qui a le mieux résumé la situation. Si Gilles Villeneuve et vingt ans plus tard, son fils Jacques ont su apprendre l’italien, si Zinédine Zidane a appris l’espagnol pour diriger le Real Madrid, alors Kori Cheverie devrait être capable d’apprendre le français derrière le banc des Canadiennes. 

Sinon, c’est Danièle Sauvageau qui devra donner des explications.

Le Canadien, club tout puissant s’il en est un, a toujours voué un immense respect à la langue officielle du Québec. Le français. Le CH a peut-être des défauts mais on ne peut le prendre en défaut sur cet aspect important. 

 Comment une équipe de joueuses inconnues pour la plupart, peut se permettre pareille maladresse ?

Comment Danièle ? 

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