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LES MILLE ET UNE NUITS DE RIYAD

Par Réjean TREMBLAY

Publié le

RIYAD, ARABIE SAOUDITE- Le gros Airbus s’est finalement posé à 7 heures 57, dimanche soir, heure de Riyad. On avait quitté Montréal samedi à 6 heures et 55.  Un arrêt de quatre heures  à Frankfurt, en Allemagne, le reste s’est passé dans les airs.

Heureusement, Simon Kean avait le goût de voyager avec le peuple…et ses entraineurs Jessy Thompson et Shawn Collinson : « Ça te déragerait pas de changer de place pour Riyad ? », m’a-t-il demandé.

 Il aurait pu insister, mais j’ai voulu ménager sa fierté et j’ai accepté de m’installer en classe Affaires à sa place. Simon m’a remercié. J’étais content d’avoir rendu service. 

 En arrivant à l’aéroport de Riyad, tu sens par tous les pores de ta peau, que t’arrives ailleurs. Le visa, les empreintes digitales des dix doigts, la photo, les longues robes blanches, les hijabs, les tchadors, les niqabs, portés très souvent, les Européennes ou les Américaines qui se boutonnent jusqu’au cou en marchant vers les postes de contrôle. Il y en a une quarantaine. T’es ailleurs. 

 Aux bagages, deux univers se sont rencontrés. Anna-Lise, casquette des Yankees sur la tête pour camoufler ses cheveux, est une athlète suisse qui vient participer à une grande compétition internationale de sports de combats. Elle, c’est le jiujitsu brésilien. Elle a retrouvé une organisatrice, Rima, et les deux ont ri et ont jasé. C’est Rima qui parlait mieux anglais. 

Puis, le reste de la bande est arrivée. Simon Kean, Marc Ramsay de bonne humeur même s’il n’a pas dormi une minute du voyage, Virginie Assaly qui a trimbalé dans une valise en métal les ceintures d’Arslanbek Makhmudov, Samuel Décarie toujours aussi allumé et capable d’aider un mort à sortir de sa tombe et on a pris la direction de l’hôtel.,

7,6 MILLIONS D’HABITANTS À RIYAD

 Les autoroutes bordés par des palmiers et des édifices futuristes se sont mis à défiler. Du néon, de l’opulence, de la richesse.  Dans le gros VUS noir, Simon Kean racontait qu’il ne se sentait pas encore dépaysé. 

-Comment ça roule Simon ?

-Comme sur du tapis…

 C’est ça, on revole pas au plafond, on se cogne pas la tête, ça fait badin badang, on est déjà dépaysé.

 Et arrivés à l’hôtel, tout neuf et luxueux, évidemment, les boxeurs, accompagnateurs et envoyé de BPM ont été accueillis par un jus de fraises frais et une douzaine de personnes pour s’occuper de tout.

Pas dépaysé Simon ? 

 Ce que j’ai vu, très peu, est à couper le souffle. Aujourd’hui, je vais aller voir les itinérants…

 La richesse n’existe pas sans pauvreté. Il doit y avoir des coins sombres…

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