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LA SITUATION ÉCONOMIQUE VA FORCER LE CH À AGIR

Par Réjean TREMBLAY

Publié le

Vous le savez, l’inflation vous fait mal. Vos salaires ont augmenté de quelques dollars à peine par semaine alors qu’un chou-fleur coûte une fortune. Si vous écrasez un raisin au IGA, vous devrez prendre une hypothèque pour le payer. Et même là, si vous n’avez pas le bonheur d’avoir obtenu une hypothèque à taux fixe il y a deux ans, vous frôlez la dèche à chaque mensualité.

Et je ne parle pas des baux de location des Nissan et des Honda qui coûtent des fortunes. D’ailleurs, 30 % des locateurs et emprunteurs remettent actuellement les clés de leur voiture aux concessionnaires. C’est effrayant.

Un match du Canadien contre les Maple Leafs de Toronto un samedi soir coûte 420 $ LE ticket dans les  rouges. C’est 840 $ pour la paire. Ajoutez le parking et un Diet Coke à la fontaine et vous êtes tout près de 900 $. Autrement dit, vous devez gagner 1800 $ brut pour payer votre soirée… sans bière. 

Quand l’économie roule et que les restes de PCU engraissent le compte d’épargnes, les billets et les abonnements de saison pour les Glorieux sont plus faciles à vendre. La grosse et puissante machine du CH, appuyée par les médias qu’elle contrôle, écoule pour des dizaines de millions de tickets avant même le début d’une saison.

Mais Geoff Molson et France Margaret Bélanger, présidente du Groupe CH, savent lire les tendances de l’économie des mois avant les fonctionnaires des  gouvernements Trudeau et Legault. Ils savent que le Québec va traverser une période de turbulences et sans doute vivra une affreuse récession.

Les billets de hockey deviennent alors un loisir de riches. Un surplus dans un budget déjà lourdement sollicité pour l’essentiel.

Les fans ordinaires qui suivent leurs favoris via la télé et parfois la radio vont continuer à le faire. Mais il y aura moins de publicité pour financer les médias traditionnels.

Le cœur de la business au hockey, c’est la vente des billets. À 200 $, 300 $, 400 $ la craque, ces billets vont être lourds à acheter.

Geoff Molson et France Margaret sont déjà conscients. Ils savent déjà qu’ils devront offrir un meilleur produit s’ils veulent continuer à engranger les millions.

C’est sans doute la situation économique qui va forcer les dirigeants du Canadien à accélérer le processus de reconstruction. Le mot facile pour justifier la médiocrité et un produit de mauvaise qualité.

En attendant, vidangez religieusement l’huile usée de votre voiture. Ça se peut que l’économie vous force à rouler 300,000 kilomètres avec votre fidèle compagne.

 LES BOXEURS DU 7 OCT N’ONT PAS ÉTÉ ENCORE PAYÉS

La vie d’un boxeur n’est pas toujours facile. En plus, certains promoteurs abusent de leur passion et tardent effrontément à les payer. 

Le matchmaker des combats de la soirée du 7 octobre, avec Kim Clavel en finale, court encore après son argent. Vincent Morin a d’ailleurs annoncé qu’il lâchait ce métier. 

Plusieurs boxeurs attendent impatiemment de toucher leur paye. Certains, parmi les chanceux, ont reçu une petite avance mais espèrent encore toucher leur paye complète dans les prochaines semaines.

Même que plusieurs d’entre eux ont vendu eux-mêmes des centaines de billets. Le cash est rentré mais semble enfoui dans une poche profonde.

Pendant ce temps, la Régie des alcools, des courses et des Jeux censée protéger les boxeurs, prépare le party de Noël dans les beaux bureaux de la Régie…

Allô Ariane Fortin, ça va bien ?

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