Il y a des chefs d’œuvres comme Oppenheimer qui durent trois heures et qui finissent par devenir bien longs…
Mais la publicité tournée par Bowman pour lancer la carte du repêchage de Tom Brady par les Expos, 18ème ronde, en 1995 est plus qu’un chef d’œuvre. C’est un baume sur le cœur du Montréalais fatigué et tanné. Et pour le fan nostalgique des Expos, c’est un plaisir sans prix.
Vous avez dû voir la vidéo. Avez-vous remarqué le filtre employé pour vieillir l’image ? Et avez-vous noté le « merci » en français d’une jeune femme pour rappeler que Brady, le joueur de baseball, avait joué dans une ville francophone.
D’ailleurs, les extraits d’un faux commercial tourné devant Tom Brady Auto, sont savoureux. Et retrouver Vladimir Guerrero, Larry Walker et Pedro Martinez qui viennent enrichir le rêve éveillé de l’histoire, touche au cœur. Le beau Larry, blond chevelu, a un très beau Martin Matte au lieu de ses boucles mais sa voix est toujours aussi grave.
Les scénaristes et le réalisateur n’ont rien négligé. Phil Simms, le quart-arrière des Giants de New York apparaît en Giant de San Francisco pour rappeler que Brady a perdu deux fois contre des…Giants.
On a sans doute fait beaucoup de travail avec l’Intelligence artificielle. Mais Brady et les personnages sont réels.
Avez-vous une idée combien peut coûter pareille perfection et semblable délicatesse ?
Faites le calcul et vous verrez que cette petite minute a coûté sans doute presque aussi cher qu’un long-métrage ordinaire du cinéma québécois.
Le producteur et le directeur ont été choyés. Il n’y avait pas de bureaucrates d’organismes paragouvernementaux pour approuver les scénarios et les premiers montages…
ALLER JOUER DANS LE TRAFIC
Il était inévitable que les défenses adversaires s’ajustent aux tirs de Cole Caufield. Le jeune joueur du CH n’a pas l’expérience ni le physique de Steven Stamkos et Alex Ovechkin pour survivre des années à un poste de choix en périphérie de l’enclave.
Martin St-Louis a été généreux dans son point de presse. Mais Caufield a certainement compris qu’il devrait apporter de la variation dans son jeu. Il ne peut plus se contenter de tirer de « son bureau » sans faire l’effort, une fois de temps à autres, d’aller se mettre le nez dans le trafic.
C’est comme le reste. Il va apprendre.
ARSLANBEK MAKHMUDOV EN ARABIE…ENCORE
Le grand et énorme Arslanbek Makhmudov rencontre les médias cet après-midi à 13 heures au gym de Marc Ramsay. Et le lendemain, il s’envole pour la deuxième fois en deux mois pour aller se battre à Riyad en Arabie Saoudite.
Cette fois, BoxRec a donné quatre étoiles au combat contre l’Allemand Agit Kabayed, 23 victoires en 23 combats. C’est le premier 4 étoiles dans la carrière du grand Québéco-Russe.
C’est le combat test pour Makhmudov. S’il gagne le 23 décembre, alors son avenir est tracé jusqu’à un combat de championnat du monde.
Mais Kabayed est un très gros client. Demandez à Laurent Poulin de Boxingtown.