Crédit photo : MTL Hockey Now
Le Canadien…gresse. C’est un néologisme inventé spécialement pour nos Glorieux d’amour. Ça veut dire que ça ne régresse pas et que ça ne progresse pas. Ça …gresse donc.
Au moment de quitter le Québec pour un long périple sur la route, le Canadien se retrouve exactement dans la même situation qu’il était la saison dernière. Avec le même nombre de matchs disputés, 30 points en caisse.
L’an dernier, le voyage après une victoire en Arizona, avait été désastreux. En revenant au Centre Bell, la saison était jouée. Valait mieux penser à 2023-2024.
Mais cette année, si on se fie à Jeff Gorton, la saison était déjà jouée avant que ça ne commence. On ne pense surtout pas aux P…
Quand même, le Canadien est à quatre points des séries et s’accroche vaillamment. On l’a vu samedi contre les Islanders. Un voyage de 500 permettrait d’entreprendre 2024 avec une meilleure vision de ce que sera vraiment l’avenir.
Avec le retour de Josh Anderson et de Cole Caulfield, avec un gardien numéro un comme Samuel Montembeault, ça vaut au moins le coup d’essayer.
C’est encore jouable.
LES INCROYABLES HISTOIRES DE NÉGOS DE LA BOXE
Sadriddin Akhmedov a toujours été un jeune boxeur très spectaculaire. À ma connaissance, il n’a jamais livré un combat ennuyant pendant son séjour de quelques années au Québec.
Mais la pandémie a compliqué sa vie. Sa femme est une très grande vedette pop au Kazakhstan et Sadriddin est devenu lui-même une personnalité très populaire dans son pays.
Il y a un an, il a appelé Camille Estephan, son promoteur à Montréal : « Il m’a expliqué qu’il ne sentait plus en lui le goût de venir vivre à Montréal, que sa vie avait changé », racontait Estephan avant son départ pour Riyad en Arabie Saoudite ce matin.
DES CENTAINES DE MILLIERS DE DOLLARS
Mais il fallait rompre le contrat avec Eye of the Tiger Management. EOTTM avait investi de grosses sommes dans le développement d’Akhmedov. On ne mène pas un jeune boxeur jusqu’à un championnat du monde sans de gros sous pour soutenir l’effort.
Akhmedov s’est donc trouvé un bon avocat et Me Anthony Rudman à Montréal a entrepris les négociations.
Cela a duré des mois et des mois. Mais tout se passait de façon fort civilisée. Finalement, un de ces oligarques kazakhs qui ont des fortunes colossales, a décidé d’aider Akhmedov.
Il y a deux semaines, les Kazakhs ont versé quelques centaines de milliers de dollars et Sadriddine a été libre de signer un contrat avec un nouveau promoteur.
C’est un jeune homme attachant et ce sera toujours un plaisir de le retrouver quelque part dans un combat de championnat du monde.
Je vais avoir le temps d’améliorer mon kazakh…
SÉBASTIEN BOUCHARD DE RETOUR
Au Québec, Sébastien Bouchard qui court encore après son argent, devrait affronter Jan-Michael Poulin dans un gala présenté le 10 février à Drummondville. C’est Ian Pellerin, l’autre promoteur au Québec, qui organise la soirée.
Bouchard, qui ne l’a jamais eu facile dans sa carrière, devra grimper d’une division à 154 livres. Poulin, lui, devra couper six grosses livres.
C’est Laurent Poulin, le patron de Boxingtown, qui a eu le scoop. Ce sera son 42ème anniversaire de naissance ce soir-là.
Laurent devrait faire le poids.
