Crédit photo : A Winning Habit
Avant, c’était le ménage à trois. Depuis hier, c’est le mariage qui va vite devenir houleux de Cayden Primeau et de Samuel Montembeault qui fait chavirer les ondes de BPM Sports à sept heures.
Qui va affronter les Bruins de Boston ? Le numéro un ? Mais le numéro un est-il encore un vrai numéro un maintenant que Cayden Primeau a récolté un blanchissage contre les puissants Blue Jackets de Columbus ?
Si on se fie aux statistiques de la saison, Primeau mérite un titre de numéro Un B. Et si c’est le cas, on va assister à une belle dérape d’ici la fin de la saison.
De quoi voulez-vous parler avec un club éliminé qui est fier quand il perd par juste un but ?
Surtout que les histoires de gardiens ont toujours bien marché au Québec. Ça toujours fait vendre de la copie et fait grimper les cotes d’écoute. Ça remonte à Bunny Larocque et Ken Dryden en passant par le triangle amoureux des années 80 avec un jeune Patrick Roy et dans les années 2000 avec Jeff Hackett et José Théodore pour culminer avec la grande tragédie mettant en vedette Carey Price et Jaroslav Halak en 2010. Ce qu’on a appelé le printemps Halak à Montréal.
N’allez pas croire que ces mariages de tourmentes font le bonheur des gardiens. Au printemps Halak, Carey Price n’arrivait plus à se contenir assis sur le bout du banc. Tellement qu’il s’était levé pour toucher à une rondelle sur la patinoire et qu’il avait écopé d’une punition de deux minutes. Mon cérébral confrère Bernard Brisset avait alors murmuré : « Carey Price est en train de se sortir de Montréal ».
Pour une rare fois, Bernard n’avait pas eu raison et le 19 juin Jaroslav Halak était échangé aux Blues de St-Louis pour Lars Eller.
Les circonstances et le manque de passion du Canadien après avoir pris une avance de 3-0 après cinq minutes, ont permis à Primeau de briller.
C’est tout ce que ça prenait pour enclencher le débat.
Montembeault ou Primeau ? Halak ou Price ?
Du bonbon le matin à la radio…
LES EXPOS NOS AMOURS LE 9 AVRIL
Crédit photo : Étienne Coutu
Le métier a du bon. Parfois du très bon. La première du film de Robbie Hart sur la saga des Expos, nos amours, va avoir lieu au cinéma Guzzo le 18 avril. Et les fans qui vont s’installer dans le cinéma vont avoir le cœur serré en voyant les images de Gary Carter, d’Andre Dawson, du beau Larry Parrish…et de Jeffrey Loria.
Le cœur serré, surtout, en voyant la maquette du stade moderne que prévoyait construire le groupe de Stephen Bronfman avec le retour espéré de Nos amours. Honnêtement, avec la vue splendide sur le Bassin Peel, je dirais que c’est presque plus joli que le Stade olympique. Même avec son toit à un milliard.
Je vais pouvoir vous en parler à l’avance puisque j’ai reçu mon invitation pour une avant-première toute spéciale au Théâtre Outremont le 9 avril.
Le défi étant évidemment d’entrer dans mon complet de noces…