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LES EXPOS, NOS AMOURS…LA LARME À L’OEIL

Par Réjean TREMBLAY

Publié le

Crédit photo: FOCUS ON SPORT/GETTY IMAGES

 Mardi soir, pendant que le CH, pour une fois, sacrait une volée à quelqu’un, je me suis retrouvé au Théâtre Outremont pour l’avant-première de Nos Amours, la saga des Expos, le grand film documentaire de Robbie Hart. 

Un beau 90 minutes bien tassées où s’entremêlent des pans de l’histoire fabuleuse de Nos Amours et l’histoire de la tentative de retour lancée par Warren Cromartie il y a douze ans et la lutte passionnée de Stephen Bronfman et de son groupe d’amis et de partenaires pour ramener l’équipe à Montréal dans une formule de villes-sœurs. 

À la fin, on a une double larme à l’œil. Les Expos restent «  partis »  et Bronfman, avec Mitch Garber, Stéphane Crétier, Érik Boyko et Alain Bouchard se font poignarder par la trahison de Rob Manfred, le commissaire du baseball majeur.

Il y a une dernière entrevue avec Stephen Bronfman quand il vient d’apprendre la trahison du commissaire qui nous rend mal à l’aise. On a de la peine et on se dit en même temps que faut être fait fort pour organiser une avant-première joyeuse d’un film racontant un échec. 

Avec le sourire et un geste affectueux pour son père Charles, le premier propriétaire des Expos. Charles, 93 ans, a enfilé une veste d’origine des Expos et a semblé rajeunir de cinquante ans dans le bleu rayonnant.

Charles et Stephen Bronfman arborant une veste des expos à l’avant-première de Nos Amours, la saga des Expos

12 ANS DE TRAVAIL

 Tout le monde était de belle humeur avant la présentation du film. On servait des hot dogs vapeur comme aux matchs des Expos et du pop-corn qui sentait les bleachers. 

Et en prime, une barre de O’Henry…mais celle-là, j’y ai pensé en écrivant ce texte. C’était en l’honneur de Henry Rodriguez, le voltigeur de centre des Z’Amours. 

Quand les héros du film, les Bronfman, Mitch Garber, Rodger Brulotte arrivaient, ils étaient vite accueillis par des gens heureux de les voir. Raymond Bachand, l’ancien ministre et Serge Touchette, le meilleur chroniqueur de baseball de l’histoire des Expos, faisaient partie des invités. Comme Mitch Melnick et Michael Farber de Sports Illustrated. 

J’aurais aimé voir Denis Coderre qui les a tellement aimés mais on s’est contenté de le voir dans quelques scènes du documentaire. Peut-être était-il occupé dans sa course à la chefferie du Parti libéral. 

Le choix de montage par Robbie Hart n’était pas facile. En fait, il raconte deux histoires qui s’entrelacent. La saga des Expos, les fans et les joueurs qu’on retrouve avec une joie gourmande et l’histoire qui a duré douze ans de la tentative de ramener les Expos à Montréal. Ce Montréal qui était une si belle ville et que tous les invités présents mardi soir sont très inquiets de ce que laissera comme décombres le règne de huit ans de Smiling Val

Hart a travaillé douze ans sur son film. On commence avec la première conférence de presse de Warren Cromartie et on va jusqu’à la trahison. Rodger Brulotte semble présider chaque conférence. Et Frédéric Daigle, le plus amoureux des chroniqueurs de baseball, a sa belle grosse face dans plusieurs points de presse. Y en a pas manqué beaucoup. 

Le documentaire est prévu pour se retrouver sur Netflix en anglais mais les entrevues avec Pierre Boivin, Philippe Cantin, Alain Choquette et quelques autres sont en français. On se retrouve très bien et de toute façon, Netflix va doubler le film.

HUGO RAICHE, ALEX ET F.X. ET LES AUTRES JEUNES

 C’est certain que j’ai beaucoup aimé. Mais hier, en faisant un détour aux bureaux de BPM Sports pour donner une casquette du National à Alex Lanctot, j’ai retrouvé Hugo Raiche, F.X Bénard et les autres jeunes du réseau. Incluant Georges Laraque qui me semblait dangereux pour ces jeunes. 

Je racontais brièvement le film et je me disais que c’est eux qui devraient courir au cinéma quand il va sortir en salle en mai. 

Ces belles têtes de gars connaissent leur sport et un peu la société dans laquelle ils sont contraints de vivre. Mais je ne suis pas certain qu’ils ont assimilé l’histoire de Montréal et du Québec.

Entendre Rusty Staub parler français, Gary Carter crier son amour pour Montréal et 50,000 spectateurs délirants dans le Stade olympique en 1979… Quelques mois après la quatrième conquête de suite de la Coupe Stanley par les Glorieux, ils comprendraient qu’ils sont en train de manquer quelque chose de magique…

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