Crédit photo : Saltwire
Le Canadien a été la dernière équipe du Canada à gagner la Coupe Stanley. C’est en 1993. Anthony Desaulniers avait deux ans.
Georges Laraque a joué de belles saisons à Edmonton, ses fils y jouent au hockey et Georges a encore un numéro de téléphone d’Edmonton.
Donc BPM Sports appuie les Oilers, Georges, Connor McDavid et le Canada dans la reconquête du saladier d’argent de Lord Stanley.
C’est joyeux et festif, on s’amuse même si les Oilers sont tout près des sables bitumineux si dévastateurs pour l’écologie et que nos wokes et Verts, dont Georges fait partie, devraient se tenir loin d’eux.
Plus sérieusement, cette série permet de réfléchir sur nous, le Québec et nos émotions inconscientes qui s’expriment par le sport.
De qui les Québécois sont-ils le plus proches au plus profond d’eux ? De la Floride ou de l’Alberta ?
Les chiffres officiels disent que 500,000 Québécois visitent la Floride par année. Si on ajoute les Franco-Ontariens et les Acadiens, on atteint 600,000 Francophones.
De ces 500,000 Québécois, ils sont quelques centaines de mille à passer au moins trois mois de l’hiver dans le sud de la Floride. Et ils ont été longtemps les plus nombreux aux matchs des Panthers contre le Canadien ou même les Sénateurs d’Ottawa.
Quel est le nombre de touristes québécois qui se rendent assister à un match des Oilers à Edmonton, je n’ai pas trouvé de statistiques. C’est entre un et dix.
Mais cette année, on parle du Canada. De la reconquête par le Canada de la Coupe Stanley.
Ben oui chose. D’abord, au dernier référendum, 49,8 % des Québécois ont voté pour sortir de ce Canada. Pourquoi on s’énerverait pour Edmonton quand ce sera si excitant en juin 2027 d’encourager le Canadien à devenir la première équipe a ramener la Coupe au Québec ?
OUI À MCDAVID
Il y a des raisons pour appuyer les Oilers. Il y a Georges mais il y a aussi Connor McDavid. Il est le meilleur joueur de la Ligue nationale et si Barkov est sérieusement blessé, McDavid aurait plus d’espace pour ramener son équipe dans la course.
Mais fondamentalement, les Québécois sont un peuple qui vit Nord-Sud. Si on veut s’éclater, on roule jusqu’à New York. Pas à Toronto. Si on veut un trip sport et verdure, on choisit Boston la magnifique et pas Winnipeg. Et si on veut le Pacifique et le dépaysement, on se paye Los Angeles ou San Francisco et pas Vancouver.
Quand nos ancêtres ont eu peur de crever de faim il y a cent ans, ils sont allés peupler la Nouvelle-Angleterre. Il y a encore des dizaines de milliers, en fait des millions, de LaPointe, de LeFebre, de Twambly, de Belanger qui sont les descendants de ces exilés.
Ils ne sont pas allés à Mississauga.
Même Maurice Duplessis allait passer un week-end par année aux Yankees à New York.
Et quand mon père a enfin gagné un peu d’argent, il s’est offert avec ma mère dix jours au motel Suez sur la Collins à Miami. Go South Young Man.
Pensez à ce que vous ressentez, pensez à ce que voudraient vivre vos parents, quelque part, il y a une connexion qui est presque atavique.
Si les Oilers affrontaient une équipe d’une autre ville, mettons St-Louis…
Mais là, c’est les Panthers. À Sunrise, à côté du super marché aux puces, le long de la 595 qui mène à Fort Lauderdale et du Turnpike qui se déroule de Miami jusqu’à Orlando en passant dans West Palm Beach…
Là où un demi-million d’entre vous allez vous rafraîchir les idées au soleil.
C’est tellement évident. Go Panthers…
Crédit photo : cafeferreira.com
LA HONTE DE CÔNESVILLE ET DE LA CÔNE EN CHEF
Vendredi matin dernier, les fidèles de BPM Sports ont pu lire dans cette chronique le texte sur Cônesville et la Cône en chef. Après le combat de Steven Butler, je jasais avec le gérant et le coach allemands de Osleys Iglesias et en étant polis et prévenants à l’avance, ils m’ont dit qu’ils avaient été déçus par Montréal, que c’était une ville sale et qu’ils s’étaient fait harceler partout par des étranges zombies.
J’ai eu honte. Mais mon texte était déjà parti pour le pupitre de Hugo Raiche.
Vendredi, c’est un peu passé inaperçu, mais des milliers de fans de la F1 ont été arrêtés par la police dans le métro ou sur les trottoirs menant au circuit en se faisant dire que les essais étaient annulés. Ils ont rebroussé chemin en maugréant parce qu’ils avaient payé pour leurs billets. Erreur de la police, ce n’était pas annulé, c’était retardé. Allez écouter sur YouTube le reportage du vétéran confrère anglais Kym Ullman. Plus d’un million de personnes ont vu cette incroyable bêtise.
En soirée, les sbires de la Cône en chef frappaient Ferreira et Alexandre et deux autres restaurants réputés de la rue Peel. Vous connaissez l’histoire et vous savez que comme dans la fable de La Fontaine, deux ânes sont sacrifiés… Avec plein salaire.
Pour votre information, les dirigeants de Liberty Media ont déjà fait savoir à qui de droit leur profonde insatisfaction sur ce Grand Prix gênant.
La course a été formidable, mais dans l’univers de la Formule 1, la course n’est que le prétexte à tout le reste.
Et tout le reste…
Donc, jeudi à midi trente, Hugo Raiche et Alex Lanctôt de BPM Sports, le producteur Jean-Marc St-Pierre et l’Humble vont être chez Ferreira pour les encourager lui et sa fille.
Ça, ça commence bien l’été…