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AUSSI DOPÉS QUE DU TEMPS DE BEN JOHNSON ?

Par Réjean TREMBLAY

Publié le

Dimanche, ça faisait 35 ans que Ben Johnson gagnait la plus prestigieuse des médailles d’or aux Jeux Olympiques. Celle du 100 mètres.

 Il plantait l’idole des Américains et des biens élevés Carl Lewis et franchissait la ligne d’arrivée le poing en l’air.

Le Canada était fou de joie et de fierté. Ce grand Canadien qu’était Ben Johnson était célébré dans toutes les bourgades du pays.

Quatre jours plus tard, le 28 septembre, le scandale ébranlait la planète entière. Ben Johnson s’était fait prendre à Seoul pour dopage. Stanazonol. Un stéroïde que Ben Johnson n’utilisait pas. Il préférait le  furazabol.

Charlie Francis, son coach et Johnson, ont toujours prétendu que Johnson s’était  fait piéger à Seoul. Et parfois, des décennies plus tard, des témoignages semblent bien troublants.

 De toute façon, Johnson a admis qu’il se dopait depuis plusieurs années  devant la commission Dubin. Plusieurs cyniques l’ont fait passer de Canadien glorieux à Jamaïcain dopé. 

Tout de même, le scandale a secoué tout le pays. Et l’ensemble de la planète olympique et sportive. Grâce à cette capture de choix, on a fait des progrès énormes pour dépister les dopés. Et dans cette course contre la tricherie, Montréal a même hérité de l’Agence mondiale antidoping. Un cadeau inespéré arraché à Lausanne par le ministre Denis Coderre.

Mais c’est comme les bandits et la police. Les bandits ont toujours de l’avance sur la police qui passe son temps à courir après eux. Les dopés avec l’EPO et autres drogues raffinées, arrivent encore à déjouer les contrôles.

Aux championnats du monde ou lors d’une finale olympique, qui dont est capable de jurer qu’il n’y a plus de dopés sur la ligne de départ ?

LES CONFÉRENCES DE PRESSE DE MARTY

Le merveilleux Alain Chantelois, dit le Baron de Champignois, était l’invité de Jean-Charles Lajoie hier à TVA. Le Baron a été fort intéressant quand il a comparé la fraicheur des propos de Martin St-Louis à celle des jasettes de Felipe Alou dans son bureau avant les matchs des Expos.

Le Baron n’exagère pas. St-Louis, dans un contexte constipé et régimenté, arrive à dire des choses colorées et à utiliser des comparaisons inusitées dans ses réponses aux journalistes.

En plus, il a le don de ne pas tomber sur les nerfs de ses jeunes joueurs. Felipe Alou était comme ça. Il foutait la paix à ses jeunes et les laissait apprendre…en jouant.

En plus, j’ai trouvé que le Baron ne faisait pas ses 49 ans. 

SALUT À YVON PEDNEAULT

 Le Canadien, surtout Chantal Maccabée, a bien fait les choses en saluant le départ de notre ami et confrère Yvon Pedneault. 

 Yvon était membre du Temple de la renommée et très actif dans les différents comités de sélection de l’organisme.

 De la joyeuse bande qui couvrait les vrais Glorieux des Coupe de Lafleur, Savard, Robinson et compagnie, il reste Bertrand Raymond, Al Strachan (qui était à la Gazette) et votre humble chroniqueur. Pedneault et Red Fisher suivent les matchs d’en Haut. 

 Quatre des cinq sont membres du Temple de la renommée…

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