Crédit photo : PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / PAUL CHIASSON
J’écoutais Max Lalonde en roulant vers l’aéroport de Fort-Lauderdale. Il racontait avec des mots justes tout le mal qu’il avait pensé en suivant, incrédule, la cérémonie de stagiaires du match inaugural du Canadien contre les Hawks.
Pas de rythme, pas d’émotion, des joueurs oubliés, des bouts de phrases qui ne voulaient rien dire, un ratage total et complet.
Tout ça pour une organisation qui était montrée en exemple dans Sports Illustrated, USA Today, le New York Times pour la qualité extraordinaire de ses cérémonies d’avant-match.
PIERRE TURGEON N’A PAS OUBLIÉ
Mais je n’avais pas le goût de passer derrière Max qui avait dit tout le mal qu’on pouvait dire.
J’étais assis à la Porte D de l’aéroport quand un beau grand monsieur souriant, costaud et mince comme Austin Butler, s’est avancé vers moi :
-Salut Réjean, tu me replaces pas ?
C’était Pierre Turgeon, le dernier capitaine du Canadien à avoir joué un match au Forum et le premier à avoir pris une mise au jeu au Centre Molson devenu le Centre Bell.
On a jasé. Et je n’ai même pas abordé le sujet. C’est Turgeon qui a lancé que dans son vidéo de présentation lors de son intronisation au Temple de la Renommée en novembre à Toronto, on allait retrouver de nombreuses images de la cérémonie de fermeture du Forum : « Je n’ai jamais oublié quand les grands capitaines se sont passé le flambeau et que je l’ai reçu. Je m’en souviens comme si c’était hier. C’est toi qui avais écrit tout ça ? », a-t-il fini par demander.
Oui. Et avec Denis Bouchard comme metteur en scène, les joueurs ont fait passer des frissons à une nation de partisans.
RAY LALONDE…LE MAÎTRE
Il y a eu d’autres grands moments. Ray Lalonde a été un grand maître de ces cérémonies qui arrachaient des larmes aux fans. Le club était nul à brailler mais Ray faisait oublier cette médiocrité avec des patinoires enflammées et des projections dignes de l’Imax.
Mais ces cérémonies ont fait le bonheur également des joueurs. Ils ont toujours eu conscience de participer à quelque chose de grand et de beau.
Pensez-vous que les joueurs de Martin St-Louis vont garder de grands souvenirs de la quétainerie de samedi soir ?
Ils sont les premiers perdants.
MIKE BOSSY : UN BEAU LANCEMENT
Notre envoyé spécial Gilles Duceppe est sorti souriant et enchanté du lancement du livre de Mikaël Lalancette, 50 Jours dans la vie de Mike Bossy.
La belle maison Ludger-Duvernay était pratiquement remplie de beau monde et Mikaël Lalancette et Tanya Bossy ont été gâtés.
Selon Gilles, l’ambiance était chaleureuse et imprégnée de respect. La remise du trophée Maurice-Richard aux membres de la famille Bossy était la cerise sur un fabuleux sundae.
Les grands de ce monde, François Legault, Liette Mercier et Pierre-Karl Péladeau étaient sur place. Pas besoin de rajouter un mot. C’était big.
