Par ricochet, certains de nos camarades œuvrant à TVA Sports seront touchés par les bouleversements profonds qui transformeront le Groupe TVA.
Mais les gens de TVA Sports ont déjà traversé de premières tempêtes. Ceux qui restent ne sont pas au cœur de cette tempête qui va balayer 550 employés.
Malheureusement, c’était prévisible. Et ceux qui suivent les grandes tendances dans le monde des médias, savaient que tôt ou tard la multiplicité des plateformes et des moyens de consommer ses informations et ses émissions finiraient pas forcer à une profonde et complète remise en question des médias traditionnels.
L’hécatombe commence. Elle va se passer à Montréal, à Toronto, à New York, à Rio, à Paris, à Londres ou à Barcelone.
J’ai une pensée sincère pour plein de ces artisans que j’ai côtoyés au cours des dernières décennies tant dans ma carrière de journaliste que de celle d’auteur et de producteur. Ceux qui sauvent leur poste voient partir des camarades qu’ils aimaient et respectaient. L’ambiance sera triste pendant des mois avant de retrouver une aie d’aller.
LA RADIO S’EN SORT
Les coûts de production et d’opération dans une immense entreprise comme TVA rendait la compétition contre les nouveaux médias pratiquement impossible.
Même pour le Journal, comment lutter contre un site comme Dans les coulisses avec des journalistes payés selon une juste convention collective rapportant la même nouvelle qu’un ti-cul à 20 $ de l’heure qui arrive avec le scoop ?
C’est partout pareil. Et je ne parle pas de tous ces sites pour les fans dont quelques-uns sont très bien faits. Pour une poubelle comme Hockey30, il y a plein de sites où le fan aime se retrouver. Ce sont tous des médias qui arrachent une part de l’assiette publicitaire.
Curieusement, la radio devait mourir avec l’arrivée de la télé. Dans ce réalignement des planètes, c’est encore la radio qui risque de s’en tirer le mieux….