Crédit photo : Gauche à droite : Carabins/Reuters
En première période contre les Kings de Los Angeles, le seul tir du Canadien a été une merveille. Un tir sournois obtenu quand on a tenté un dégagement. La très grande habileté du joueur du CH lui a permis d’atteindre le milieu du but. C’était beau, c’était poétique.
Après la raclée subie contre les Kings, une très solide équipe bâtie pour la grosse ouvrage, Martin St-Louis a déclaré qu’en première période, ses joueurs avaient plutôt bien fait en respectant le plan de match.
Le plan, ça devait être de surprendre le gardien des Kings lors d’un dégagement. Tout d’un coup, il aurait été distrait par une blonde dans la troisième rangée…
Contre les Sharks de San Jose, la pire équipe de la LNH, le Canadien a gagné en tir de barrage. Au moins, les Glorieux sont revenus de l’arrière pour gagner les deux points. Cole Caufield a même marqué à cinq contre cinq, ce qui me semble rassurant.
Il est évident que l’équipe est trop jeune pour être stable soir après soir. Il faudrait que Brendan Gallagher joue un rôle plus importante pour stabiliser l’équipe. Mais Gallagher, malgré son courage et son désir, n’a pas les ressources pour remplir ce rôle.
Et la défense, si elle tient son bout en offensive surtout grâce à Mike Matheson, panique vite et fait pique pique dès que la pression s’accentue dans le territoire de nos favoris.
Faut espérer. Le Canadien a un autre club plus poche que lui à affronter avant de revenir à la maison. Ça ferait un voyage de trois victoires en quatre matchs. Un succès.
Juste à battre Columbus. Sont pourris.
VIVE LES CARABINS ET MERCI AU ROUGE ET OR
Samedi après-midi, ce fut un match de rêve. Même si Jonathan Sénécal n’a pas connu un si grand match, tout le reste de l’équipe s’est démenée corps et âme pour ramener un autre trophée national à Montréal. La Coupe Grey et la Coupe Vanier, coup sur coup en moins de sept jours, ça devrait inspirer Smiling Val et lui faire réaliser que des Montréalais ambitieux et vaillants peuvent réussir de grandes choses.
Tout le mérite de ce triomphe revient aux Carabins. Mais pendant les dernières minutes du match, j’ai eu une pensée pour Jacques Tanguay et Jacques Chapdelaine. Président et coach lors de la première conquête de la Coupe Vanier par une équipe québécoise il y a déjà 25 ans. Ça se passait à Toronto et la victoire avait tellement fait de bruit dans le pays que le premier ministre Lucien Bouchard avait invité les gars du Rouge et Or à l’Assemblée Nationale.
Depuis, le Rouge et Or a imposé les standards d’excellence. Et c’est en devenant excellents à leur tour que les Carabins sont devenus une grande équipe.
Le Vert et Or à Sherbrooke travaille fort. Le Rouge et Or et les Carabins forcent tout le monde à travailler plus dur.
Merci et félicitations à eux.