Revoilà Jacques Martin derrière un banc d’une équipe de la Ligue nationale. Me semble que ça fait encore plus longtemps que moi qu’il traîne dans le hockey.
En fait, non. Je l’ai connu quand il était adjoint avec les Nordiques de Québec avant qu’il ne s’installe à St-Louis avec les Blues.
Mais Jacques Martin, qui vous une passion profonde au hockey, a roulé sa bosse partout…dont Montréal.
Il n’a pas toujours été génial sauf quand il était commentateur à BPM Sports mais avec le Canadien, lui et Jaroslav Halak nous ont offert le printemps Halak. C’était en 2010 et c’est probablement le plus gros trip hockey-CH qu’on a vécu depuis la Coupe Stanley de 1993.
Même la finale de 2021 n’avait pas cette flambée d’amour à cause des circonstances. Les fans et le Canadien se sont fait voler leur épopée à la finale de la Coupe par les fonctionnaires de la Santé publique et le bureau du premier ministre François Legault.
La COVID était terminée à Las Vegas et à Tampa mais pas à Montréal. Et pourtant, il ne semblait pas avoir de danger pour les 20,000 fans entassés dans la rue devant le Centre Bell. Et le monde a avalé…
PATRICK ROY OU ALFREDSSON ?
Il y a de nombreux candidats de qualité qui pourront prendre la relève de D.J Smith à long terme. Jacques Martin va mettre de l’ordre dans l’équipe mais il est déjà assuré que le vrai nouveau coach des Sénateurs sera en poste au plus tard en septembre prochain.
Claude Julien, Craig Berube et deux ou trois autres coachs de carrière pourraient faire le travail. Mais le futur directeur général devra viser plus haut et autrement.
Déjà, on a une bonne idée de ce que sera l’avenir quand on voit Daniel Alfredsson s’installer derrière le banc comme adjoint à Jacques Martin.
On veut probablement que Martin lui serve de mentor et soit à même de servir une recommandation ferme et crédible d’ici la fin de la saison.
Mais le cas des Sénateurs n’est pas celui du Canadien. Ils sont supposés être déjà bons et mûrs. Prêts à participer aux séries et à se battre avec les meilleurs. Je suis loin d’être convaincu qu’ils peuvent se permettre une expérience à la Martin St-Louis.
Les Sénateurs ne sont pas rendus là où ils devraient être. Ils ont besoin d’un coach qui compte déjà une bonne expérience de la Ligue nationale, qui connaît les jeunes joueurs et qui surtout est un gagnant compulsif. Un passionné et un homme de caractère et parfois de feu.
Patrick Roy est passé par le moule qu’il fallait pour le préparer pour ce poste. Il est le candidat parfait pour faire des Sénateurs une vraie équipe. Une grande équipe.
Patrick, c’est l’homme désigné.