Crédit photo : Eric Bolte-USA TODAY Sports
Vendredi, dans un élan de fefan, je comptais avec un ami les points nécessaires pour que les Glorieux se classent dans les S…
L’ami s’y connaissant admirablement en chiffres et statistiques, on a conclu que notre CH bien-aimé avait droit de perdre encore dix matchs d’ici la fin de la saison.
Bon, ben, à matin, y en reste huit.
J’ai trouvé endurable la défaite contre les Stars de Dallas. Mais les Stars sont supérieurs et les p’tits gars ont essayé d’essayer.
Mais hier, comme le dirait Mike Ward, c’était d’la…M… comme le dirait aussi Jeff Gorton qui est sans doute resté caché quelque part dans le Centre Bell.
Qu’un jeune club perde des matchs, on s’y attend. Les fans aussi puisque le puissant service de marketing qui inclut les médias, a réussi à vendre un extraordinaire produit. Les défaites !
Plus tu perds, plus t’as des chances d’être bons. Je suis béat d’admiration devant les vendeurs de Geoff. Eux-autres, y vont mériter leur bonus de la fin de l’année…financière.
Mais il y a la façon, Et hier contre les Blues de St-Louis, on a vu le pire.
CE PAUVRE JAKE ALLEN
Ça commence avec Jake Allen. Il n’est pas nécessairement mauvais mais il n’est pas assez bon pour inspirer confiance à une jeune équipe. Trop de retours de lancers, trop de déplacements mal synchronisés, trop de ces attitudes d’un gardien substitut. Ce qu’il est dans le fond.
On ne peut pas le blâmer. Mais on peut souligner la situation.
Mais ce qui m’a le plus inquiété, le plus ulcéré, c’est ce manque de concentration, ce manque de hargne aussi, c’est toutes ces batailles à un contre un perdues en zone défensive et en zone centrale.
Le Canadien ressemble trop souvent à ce qu’il est. Une équipe formée et dirigée par un ancien agent de joueurs et un vice-président incognito qui ont toujours joué au hockey dans les collèges et les universités.
Quant à Martin St-Louis, il fait un travail nécessaire avec tous ces jeunes mal encadrés. Mais quand tu te fais enlever l’obligation de gagner, ça donne ce qu’on a vu contre les Blues.
Je voudrais juste souligner qu’il serait peut-être temps que le vrai boss du Canadien lâche un coup de téléphone à Serge Savard. Le Sénateur pourrait peut-être lui donner quelques conseils sur l’art de contrôler les bars les plus populaires de la ville. Y aura toujours des incartades mais pourquoi ne pas être prévenant ?
Par exemple, jeudi soir en fin de soirée au Marcus, Cole Caufield avait de toute évidence, avalé beaucoup trop de sirop pour la toux. Pauvre garçon, il était tout étourdi.
Et j’aimerais connaître la maladie ou le malaise qui a forcé le CH à envoyer le seul toffe de l’équipe sur la passerelle ? Si c’est pas un malaise, alors aussi bien dire que Arber Xhekaj va se ramasser ailleurs qu’à Montréal. Y a une limite à jouer dans la tête d’un gars.
IL Y A 40 ANS GAÉTAN BOUCHER
Il y a 40 ans, Gaétan Boucher devenait le premier athlète canadien à gagner individuellement une médaille d’or aux Jeux Olympiques d’hiver. Il allait terminer les Jeux de Sarajevo avec deux médailles d’or et une de bronze. Il est devenu un héros national comme on ne peut pas avoir idée de nos jours.
Il avait dû choisir entre les Nordiques et le Canadien pour sa première sortie officielle. Et surtout choisir entre Pierre Elliot Trudeau et la merveilleuse Karin Fliege…
Il a choisi Karin et est allé passer une semaine à Inzell en Allemagne au lieu de rentrer se faire honorer par PET.
Je vous conterai ces histoires un de ces matins à BPM Sports…avec Gaétan, j’espère.