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JOEY SAPUTO FAIT-IL EXPRÈS POUR DÉMOLIR LE CF ?

Par Réjean TREMBLAY

Publié le

ET LES SÉRIES POUR LA COUPE POUBELLE

Crédit photo : @tombogert/X

Bon. Olivier Renard qui part. Pour une fois que le CF avait un vrai patron efficace pour diriger l’organisation, voilà qu’on apprend que Renard, ulcéré, abandonne le navire. 

Olivier Brett et Tony Marinaro ont donné de nombreux détails. En fait, ce qui se passe avec Renard est la simple continuation d’une situation qui perdure chez le CF… Et qui remonte à l’Impact.

Tellement qu’on dirait que Joey Saputo fait exprès pour démolir son organisation et son équipe.

Saputo voudrait faire plonger son équipe pour avoir le prétexte nécessaire à la vendre ou à la déménager pour quelques centaines de millions qu’il ne ferait pas autrement. Après tout, il passe la plus grande partie de son temps à Bologne en Italie où il est propriétaire d’une autre équipe de foot.

Je sais que c’est du complotisme et je n’irai pas dans cette direction. Mais si ce n’est pas le cas, alors ça veut dire que Joey Saputo est tellement passionné, tellement amoureux de son CF qu’il ne réfléchit plus quand les émotions prennent le dessus. Et qu’il blesse des gens. Ce fut le cas la saison dernière avec coach Nancy.

En amour comme en soccer, c’est rarement la bonne façon de réussir.

LA COUPE POUBELLE

 Les Bruins, gonflés à bloc après la série contre les Maple Leafs de Toronto, ont fait fi de la fatigue et des bobos pour planter d’aplomb les Panthers de la Floride engourdis par une semaine de repos.

Ça arrive souvent dans un premier match quand une équipe a perdu un peu de son adrénaline dans l’attente de reprendre l’action.

À une certaine époque, le Canadien avait la bonne habitude de balayer ses séries en quatre matchs. Et parfois en trois quand c’était un trois de cinq.

Crédit photo : Charlie Palmer/CP

Scotty Bowman détestait à s’en confesser ces longues semaines de congé à tenter de conserver précieusement la rage de gagner et la haine de la défaite.

Dans le milieu de cette semaine d’attente, Bowman organisait une série pour la Coupe Poubelle. Il faisait préparer une poubelle ordinaire avec du papier d’aluminium pour lui donner du lustre et l’air d’une vraie coupe.

Puis, il divisait les vingt joueurs en deux équipes. Chaque joueur mettait 50 $ dans la Coupe et les gars s’affrontaient dans un deux de trois pour gagner la Coupe Poubelle avec Bowman et Claude Ruel comme arbitre et juge de ligne.

Pete Mahovlich, Guy Lafleur et Steve Shutt affrontaient le trio de Bob Gainey, Doug Jarvis et Jim Roberts appuyés par Serge Savard et Larry Robinson à la défense Ken Dryden et Michel Larocque s’affrontaient dans les filets.

Crédit photo : Denis Brodeur/NHLI via Getty Images

Puis c’était au tour d’Yvan Cournoyer et Jacques Lemaire avec Murray Wilson contre Mario Tremblay, Yvon Lambert et Doug Risebrough…

Vous voyez le genre. Surtout, vous êtes capables d’imaginer le jeu qui s’enflammait.

L’orgueil et la passion des joueurs faisaient le reste.

Bertrand Raymond, Red Fisher, Yvon Pedneault et les autres journalistes avaient alors droit à la répétition de ce que serait la finale de la Coupe Stanley quelques semaines plus tard. 

Les gagnants ramassaient les mille dollars dans la Coupe Poubelle et ils invitaient tout le monde à la Brasserie Les Carabiniers, Place Alexis Nihon de l’autre côté du Forum, pour célébrer la conquête du trophée le plus difficile à gagner des séries.

Le Canadien perdait rarement plus d’un match pendant toutes les séries…

Même qu’une saison, 1976-77, incluant les matchs hors-concours, le tournoi de la Coupe Canada où le CH comptait six joueurs, le match des Étoiles, la saison régulière et toutes les séries, vos Glorieux avaient perdu…dix matchs.

Heureusement, avec la reconstruction, on va revivre quelques-uns de ces beaux jours.

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