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ARSLANBEK MAKHMUDOV : ÇA PASSE OU ÇA CASSE !

Par Réjean TREMBLAY

Publié le

LES CAPITALES…LE TICKET « HOT » EN VILLE…

Crédit photo : Vincent Éthier – Eye of the Tiger

QUÉBEC – Ça se peut que j’aie l’air d’un tôton samedi soir et qu’Arslanbek Makhmudov démolisse son Italien en trois rounds.

Mais ça se peut aussi que le gros Russe frappe un gros nœud et se retrouve à genoux ou sur le derrière. Parce que tous les combats que j’ai trouvés sur YouTube de Guido Vianello finissent de la même façon. L’adversaire sur le cul et perdu dans le brouillard.

De dire Marc Ramsay : « C’est un grand défi. Ça passe ou ça casse pour Arslanbek contre Vianello. La vérité est simple. C’est un combat 50-50 et Top Rank s’en fout un peu. Ils ont mis deux de leurs prospects sérieux dans l’entonnoir et le gagnant va avoir les chances de retrouver le sommet de la division et les gros combats ».

Vianello a une fiche de 12-2-1, dont 10 victoires par knock-out. Il a perdu une décision partagée… Un peu douteuse contre Efe Ajagba, le gros Nigérien qui boxe à Las Vegas et à Miami et qui devait affronter Makhmudov il y a deux ans.

Mais il a perdu par mise hors de combat contre Jonathan Rice, le même boxeur que Makhmudov avait servi toasté en sept rondes au Casino de Montréal. 

Ça devrait me rassurer.

UNE OCCASION EN OR GRÂCE À TOP RANK

« Ce combat n’aurait pas été possible à Québec si Vianello n’avait pas appartenu à Top Rank. C’est un combat qu’on doit livrer d’habitude à l’étranger.  Mais le risque vaut la peine. Avec une victoire, Makhmudov va retrouver les grands combats avec les meilleurs au monde. Comme ce fut le cas avec Agit Kabayel. Mais c’est un combat risqué. Avec Christian Mbilli et Arslanbek, on peut se retrouver avec deux grandes victoires samedi soir. Mais ça peut être différent également. Ça va être stressant », a ajouté Camille Estephan hier après-midi.

Le chouchou de Mme Boulay. Crédit photo : Keith Idec/Boxing Scene

Vianello mesure 6 pieds et six pouces. Il est très athlétique, bouge très bien dans un ring et compte sur une belle carrière amateure. Comme Arslanbek d’ailleurs. Josée Boulay le trouve plus beau que Makhmudov. Sans doute le charme italien.

UN SPORT TELLEMENT CRUEL

 Toute l’organisation de la boxe, depuis Frankie Carbo et les Norris, est d’une cruauté inouïe pour les boxeurs. Avec l’exception de quelques très grands champions qui ont su monnayer leur célébrité à force de victoires et de centaines de millions générés dans les poches des grands promoteurs et des réseaux de télévision, les cols bleus de la boxe, même excellents, sont à la merci d’une défaite et de promoteurs véreux. 

 Au moins, avec Eye of The Tiger, on écarte le promoteur véreux. Reste la défaite.

C’est encore pire au Québec. Nous formons une microsociété resserrée sur elle-même. Ailleurs dans le monde, un boxeur qui perd un combat remonte dans un ring quelques mois plus tard contre un adversaire de taille. Regardez ce qui se passe avec Deontay Wilder qui s’est fait démolir deux combats de suite. Ou Anthony Joshua qui s’est fait étendre pour le comte par Andy Ruiz.  

Ils ont droit aux grands combats malgré ces défaites.

Au Québec, tu perds une fois et t’es un « local », la pire insulte lancée par les grands connaisseurs des sous-sols. Y a juste le Canadien qui a le droit d’en perdre huit de suite sans problème et sans conséquence. 

Je trouve que Gaétan Hart, Éric Lucas, les Hilton, Lucian Bute, Adonis Stevenson, David Lemieux, Makhmudov, Steven Butler, Jean Pascal ou Marie-Ève Dicaire et d’autres ont fait ou font de très belles carrières comme athlète. Ils méritent le respect et beaucoup d’admiration. 

Ils ont gagné, ils ont perdu. Mais eux se sont battus. Sont pas restés dans le sous-sol.

Crédit photo : Capitales de Québec/Facebook

LES CAPITALES : LE TICKET HOT À QUÉBEC

 C’est simple. Tous les billets pour assister aux matchs des Capitales de Québec sont vendus à tous les soirs. Près de 5000 tickets.

Le stade est beau à pleurer, en plein cœur de la plus belle ville d’Amérique maintenant que San Francisco est devenue un refuge pour itinérants dopés et que Boston s’est embourgeoisée.  

Montréal ? Vous voulez rire ou pleurer ?

J’ai eu le bonheur d’assister à un match des Capitales. Le stade et l’équipe sont parfaits. Si Montréal ou encore mieux la banlieue pouvait se doter d’un aussi beau stade, les Montréalais pourraient retrouver le plaisir d’un bon match de baseball disputé par des professionnels appliqués. Avec un verre de bonne bière dirait Pinotte pas cher pantoute et une poutine odorante dont les effluves se laissent charrier par un vent doux, on fermerait les yeux en rêvant aux Yankees.  

Pierre Tremblay, le patron et ses associés ont fait un travail colossal. Mikaël Lalancette et ses graphistes et photographes ont réalisé un dossier magistral dans le Soleil de samedi. Lisez et vous allez tout comprendre.

Même Stephen Bronfman oublierait les Expos pour un soir…

ÉditoLa uneRéjean Tremblay

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