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LES ALOUETTES SONT FOLLES, FOLLES, FOLLES !

Par Réjean TREMBLAY

Publié le

Crédit photo : La Presse Canadienne

C’est vraiment une épouvantable contradiction de la langue française. Les Alouettes sont fous, ça se dit pas. Mais ce que les Als ont réussi, c’est complètement fou.

Battre coup sur coup deux des trois meilleures équipes de la Ligue Canadienne de football avec du cœur, de la hargne, du courage, de la foi et un invincible esprit d’équipe, c’est un formidable baume pour une ville battue et une société qui se cherche.

Quand Marc-Antoine Dequoy a envoyé promener tout cet anglais qui dominait le décor et l’ambiance pour un match de la Coupe Grey qui mettait en vedette une équipe de Montréal, deuxième plus grande ville française au monde, quoique certaines villes africaines pourront bientôt revendiquer ce titre, c’est tout le Québec francophone qui s’est enflammé.  

Ça fait du bien de brasser un peu ce gros colonisé qui dort dans trop de Québécois. 

DEUX COUPES POUR PKP

Et comme ça, sans qu’il s’en vante trop, un ancien chef du Parti Québécois vient de gagner deux grosses Coupes symboles du Canada Coast to coast, en quelques mois. Pierre-Karl Péladeau est propriétaire des Remparts de Québec, gagnants de la Coupe Memorial et des Alouettes, champions (ou championnes) de la Coupe Grey. 

Ça prouve que lorsqu’on a les moyens et le courage d’aller jouer dans leur patente, on peut revenir avec le grand prix.

Mais je dois avouer à ma grande honte, qu’après les trois faufilages du quart ratées à la fin de la première demie, j’étais convaincu que les Z’Oiseaux allaient perdre. Je me disais qu’ils seraient démoralisés.

Pantoute. Cody Fajardo que Danny Maciocia a sauvé de la retraite avant le début de la saison, a joué sa meilleure demie de match après ce cafouillage pour compléter le travail avec une passe parfaite à Tyson Philpot avec 13 secondes à jouer. 

C’est le même Fajardo, avec 18 verges à parcourir au deuxième essai, qui a couru pour treize verges avant de compléter une passe pour le  premier essai qui gardait les Alouettes en vie. 

DE LA PLACE POUR UNE PARADE

Ça fait un maudit bout  qu’il n’y a pas eu une parade de gagnants dans Montréal. À part les défilés de la Fierté et la parade de Greta.

La dernière, c’était encore les Alouettes en 2010. Mais avec Anthony Calvillo et les autres grands joueurs de l’époque, ce n’était pas une surprise de les voir au centre-ville.

Là, c’est le match d’une Coupe Grey qui m’aura fait le plus plaisir. Cette bande de laissés pour contre qui n’avaient même plus de propriétaires il y a un an, m’a fait vibrer. Comme Sonny Wade en 1970 et 1977…

Ces gars-là vont passer à la petite histoire du sport au Québec. Ils n’avaient rien pour devenir champions. 

À part le cœur, la confiance, le chien et le courage. 

Le cœur, la confiance, le chien et le courage, ça pourrait peut-être se transplanter dans une autre équipe qu’on aime tant ?

Bravo les folles !!!

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