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ON VA S’ENNUYER DE SIMON KEAN

Par Réjean TREMBLAY

Publié le

Ma première entrevue avec Simon Kean s’est étalée sur deux pages dans le Journal de Montréal. Il était un jeune homme qui s’était retrouvé en prison, qui rêvait de grands combats et qui voyait sa carrière avec un œil un tantinet romantique.

Ma dernière vraie entrevue s’est passée à Riyad en Arabie Saoudite. Il était assis sur un fauteuil au bout d’une allée près de l’aréna temporaire construit pour ce gala insensé dans le cœur du désert.

PHOTO : Simon Kean (gauche) avec le Dr Maxime Lamirande (droite) à Riyad

Je m’étais assis près de lui sans dire un mot. Il s’était penché, la tête entre ses mains, et s’était mis à pleurer avec de lourds soubresauts des épaules qui étaient déchirants. Pas besoin de poser des questions pour savoir.

Quelques minutes plus tard, dans sa loge, il avait repris le contrôle de ses émotions : « Y a-tu quelqu’un qui pourrait téléphoner à ma mère ? Lui  dire que je suis correct ? », avait-il demandé.

À Trois-Rivières, sa mère était allée prendre une marche, ça devait être bien correct, je suppose.

SIMON EN FLORIDE

Ce qui faisait mal à Simon, c’était de ne pas avoir su donner le meilleur de lui. Il savait dans son for intérieur qu’il aurait pu livrer un bien meilleur combat. Il était mieux préparé cette fois-ci. Il avait fait ses devoirs. Mais en sparring, personne ne l’avait cogné d’un uppercut comme Joseph Parker l’a fait. Il aurait fallu l’apprendre il y a quinze ans.

Quand Joseph Parker a démoli Deontay Wilder, Simon a été rassuré. Ce n’était pas un deux de pique qui l’avait terrassé. C’était un très bon boxeur.

Pendant l’hiver, il est venu passer une couple de nuits à la maison en Floride. Simon prend de la place dans une maison. Il pose cent questions et fournit 101 réponses. 

Il savait déjà qu’il annoncerait sa retraite pour devenir entrepreneur en construction. Son gros pick-up était déjà lettré. 

Il m’a demandé de ne pas brûler son annonce. Il avait fait une entente avec un journaliste de Radio-Canada à Trois-Rivières qui avait été là pour lui dans les tous débuts. Simon a toujours été  loyal même si ses choix mettaient parfois ses partenaires en beau maudit. 

Camille Estephan avait parfois le goût de l’engueuler comme du poisson pourri. Mais il attendait quelques jours et disait en souriant : « Je ne suis pas capable de rester fâché après Simon… »

Je pense que ça résume bien sa carrière. Qui donc est resté fâché contre Simon Kean ?

UN  RETOUR PRÉVU

Simon est un homme brillant. Ceux qui ont eu la chance de discuter longuement avec lui le savent déjà.

Il a écrit un très bon texte pour annoncer sa retraite. Mais quand on connaît Simon et qu’on lit les derniers paragraphes, on comprend très bien que la porte est grande ouverte pour un combat contre Alexis Barrière ou peut-être Arslanbek Makhmudov.

Le centre Gervais de Shawinigan paqueté bien dur avec 5,000 personnes…

Une bourse dans les six chiffres…

Ne pariez pas votre chemise contre un retour.

DANS LE CALEPIN – La ville favorite de Simon Kean est Nashville. Il a promis de nous accompagner Zach, Lady Ju et moi le 23 août à Nashville et le lendemain 24 août à Memphis. On va dormir dans l’hôtel devant Graceland sur Elvis Presley Boulevard et aller manger au BB King Blues Bar. C’est une ride en motos pour mon 80ème

Simon va être en pick-up.

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