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CHANTAL ET LA MÉDAILLE D’OR

Par Réjean TREMBLAY

Publié le

 Cet après-midi à l’Assemblée Nationale du Québec, Chantal Machabée ne répondra pas à son téléphone vers 18 heures. Fait que Max Truman, si tu n’es pas capable de passer une journée sans parler à Chantal, appelle vers 13 heures. Elle devrait être sur la 40 en direction de la Capitale.

Vers 18 heures, après la remise posthume d’une médaille au grand Jean Lapointe, c’est Chantal qui va recevoir la médaille d’honneur de l’Assemblée Nationale du Québec.

Et connaissant le fond politique de mon amie, je sais qu’elle sera frémissante de fierté.

Comme l’aurait été Jean Pagé quand les dirigeants du comité et la présidence de l’Assemblée avaient remis à ses filles la médaille de son Assemblée Nationale.  

Chantal est belle. Plus que belle. C’est une belle personne qui a fait son métier de journaliste avec passion et beaucoup de plaisir. 

La toute première fois que j’ai travaillé en sa compagnie, c’était sur la vieille galerie de presse du Stade Du Maurier pour les Internationaux du Canada. Je ne veux pas la vieillir, mais c’était avant la Coupe Rogers. 

Elle était une toute jeune nouvelle à la Presse canadienne. Staff peut-être, probablement stagiaire. Mais je sais qu’elle était très attentive et qu’elle suivait les matchs qui ne feraient pas les manchettes avec la même attention que ceux de Ivan Lendl ou Mats Wilander. 

Elle avait 20 ans, elle était passionnée par le sport et le métier et arrivait de CKSH à Sherbrooke où Gilles Péloquin dit PÉLOQUIN lui avait donné une première chance. Une chronique par semaine où elle parlait surtout de Mario Lemieux et des Voisins de Laval puisqu’elle était statisticienne pour l’équipe. 

Chantal Machabée en entrevue avec Mario Lemieux à Nashville.

Puis la jeune a quitté la PC pour Radio-Canada à Ottawa. Cheffe d’antenne et assignée à la couverture des Olympiques de Hull entre autres. Elle y connaît Pat Burns, Luc Robitaille et Pat Brisson : « On a grandi ensemble dans la Ligue nationale » , dit-elle en parlant de Robitaille et Brisson, deux des hommes les plus influents du hockey.

Guy Desormeaux qui va lancer RDS en 1989 offre le tout premier contrat d’emploi au réseau à Chantal Machabée. Il voulait établir un principe. Envoyer un signal.  Et c’est Chantal qui va lire le premier bulletin de nouvelles avec Serge Delongschamps. On a prévu des ballons et une fête. Juste avant d’aller en ondes, on apprend la mort du commissaire du baseball Bart Giamatti. C’est donc très sérieuse, seule à l’écran, que Chantal Machabée va lire la nouvelle. Puis, après une brève pause, on revient avec Deslongschamps… Et les ballons.

GRANDE REPRÉSENTANTE DU CANADIEN

Chantal Machabée avec Geoff Molson.

Chantal Machabée va certainement avoir l’occasion de rencontrer François Legault à Québec. Il sera encore plus ému qu’elle. Faut dire que notre premier ministre adoré est un fefan ardent de hockey et du Canadien. Chantal Machabée est celle qui est le plus proche à une exception près de France-Margaret Bélanger et de Geoff Molson au Québec. L’embrasser, c’est comme embrasser Geoff. Ou presque disons.

Ces histoires de médailles sont souvent cucul la praline. Mais honorer une femme qui a servi le sport et les communications comme Chantal Machabée l’a fait, c’est tout à fait justifié. Et mérité parce que si Chantal contrôle beaucoup ce qui se dit et se publie dans l’entourage de l’Organisation, faut quand même reconnaître son doigté et son excellence à naviguer de Hockey30 à La Presse en passant par BPM Sports et Dans les coulisses. Vous essaierez de faire mieux. Même si des fois, elle me met en calvaisse…

Mais comment ne pas aimer cette femme qui en pleine pandémie, avec l’aide de Pierre Houde, Ben Roger, Alain Gravel, LP Guy et la bande nous a donné la cruelle Olga Petrovna, l’ardente Jolie Bertrand, Argentine Boréal, la propriétaire du CH amoureuse de Vincent Dalafrousse et 80 % des personnages féminins des 40 épisodes de Station 91 ? 

Avec mes salutations distinguées à Louis de ville Mercier.

PAR LA FAUTE À LARAQUE, ARSLANBEK MAKHMUDOV PERD SON VEGAN

Georges Laraque ne sera pas populaire à Shawinigan. Arslanbek Makhmudov devait affronter le no 2 de la Nouvelle Zélande, Junior Fa en demi-finale à Shawinigan le 25 mai.

Fa avait battu Makhmudov chez les amateurs. De Nouvelle-Zélande à Shawinigan, c’est une belle balade en avion…

Mais voilà que Fa, qui était Mormon, est devenu vegan. Comme Big Georges. Il ne peut porter de cuir sans doute. De toute façon, il ne veut plus faire mal à personne puisqu’il a quitté les Mormons pour adopter le stoïcisme. C’est une doctrine qui enseigne aux gens à choisir la vertu et à rester indifférent devant les situations. Autrement dit, à ne pas s’énerver le poil des bras. Surtout pas pour un combat de boxe. 

En devenant vegan, Fa n’était donc plus attiré par les smoked meats de chez Ma-Mi à Grandes Piles. Claude Vallée va sauver une couple de smoked meats mais il va devoir se trouver un autre poids lourd.

Sérieusement, on travaille dur chez Eye of The Tiger pour trouver une solution… Qui aime le cuir et le smoked meat.

On vous tient au courant.

Chantal MachabéeÉditoHockeyLa uneRéjean Tremblay

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