AP Photo/Paul Vernon
Michel Therrien, le nouveau columnist du Journal de Montréal, partage sensiblement mes opinions. Ce qui devrait l’inquiéter.
Il trouve que le Canadien ne progresse pas, il soutient que les statistiques sont impitoyables pour montrer les carences de l’équipe et sans trop attaquer ses anciens patrons, il pense que ce fut une erreur de Jeff Gorton et de son porte-parole francophone Kent Hughes, (ça, le porte-parole, c’est de moi, pas de Michou comme on l’appelle affectueusement au Journal), que ce fut une erreur, donc, de ne pas fixer un objectif clair à l’équipe avant le début de la saison.
Michel Therrien a du kilométrage dans le corps comme coach. Il a très bien saisi que les mois de février et de mars seront cruciaux pour tous ces jeunes. Qu’ils doivent au plus vite être confrontés à la pression d’une vraie course aux séries quand les matchs valent quatre points. Que ça compte vraiment.
Therrien poursuit et je le cite parce que je n’aurais pas pu être plus clair : « En pleine reconstruction, c’est normal de faire confiance aux jeunes, mais il y a un inconvénient: tu ne connais pas leur plafond. Peut-être que certains l’ont déjà atteint et que d’autres vont même régresser. Cette incertitude est un jeu dangereux ». écrit-il.
Et si ce plafond était celui déjà atteint par Nick Suzuki, il va se passer quoi ?
C’est une maudite bonne question mon nouveau columnist…
UN RAPPORT DU CORONER FAIBLARD
J’ai lu avec attention le rapport du coroner Jacques Ramsay. Je n’ai pas été impressionné. Aucune méthodologie expliquée, aucun nom et des recommandations qui vont n’avoir qu’une seule utilité. De nouveaux faussaires vont préparer de nouveaux faux documents au Mexique.
Même au Québec, les recommandations du docteur Ramsay exigeraient six jours de tests et de rencontres avec de grands spécialistes… tout juste avant un combat.
La seule solution pour les gens qui s’y connaissent un peu est que la Régie des alcools, des courses et des jeux (et des ratons-laveurs pour reprendre l’expression d’un confrère) n’approuve un permis que pour les seuls promoteurs sérieux et capables d’être responsables et qu’on trouve, forme et embauche à la Régie du personnel compétent capable de comprendre le terrain. Et la réalité. La vraie.
On me dit qu’Ariane Fortin travaille fort…
LE CLUB DE LA MÉDAILLE D’OR
Je regardais attentivement les photos de la page de Rodger Brulotte consacrée au Club de la médaille d’or. Ça prenait Rodger pour nous rappeler à quel point ce club qui consacre ses activités aux sportifs a un passé riche et fabuleux.
Aujourd’hui, les journalistes des médias traditionnels ne couvrent plus les diners du Club. Sont trop occupés aux exercices du Canadien. Mais à une époque, les Bernard Trottier et Louise Bardier de ce monde faisaient de ces lunchs une étape obligatoire dans le mois.
Si leur conférencier n’était pas très passionnant, il y avait toujours une couple de bonnes histoires à dénicher parmi les convives.
Bravo à ceux qui ont pris la relève et bravo à Rodger.
