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À QUAND LA FIN DE LA COMPLAISANCE ?

Par Réjean TREMBLAY

Publié le

Crédit photo : Charles LeClaire-USA TODAY Sports

 Un détenteur de quatre billets de saison au Centre Bell était de bonne humeur hier en se rendant au match du Canadien. Quatre tickets, même contre les Coyotes de l’Arizona, ça veut quand même dire un beau mille : « Je souhaite qu’on perde, ça va nous rapprocher d’un bon choix supplémentaire », m’a-t-il lancé. Je pense qu’il était sérieux même si ailleurs dans la vie,  c’est le plus grand « winner » en ville. 

Le matin, Anthony Desaulniers, le 33 ans de l’émission du matin de Max Lalonde et Gilbert Delorme, faisait la même analyse. Jeff Gorton et Kent Hughes sont fidèles AU plan et imposent leur volonté à Martin St-Louis qui dit souvent des niaiseries depuis quelques temps. Pour protéger ses boss, de toute évidence.

Comme approche purement intellectuelle, ça tient la route. Mais dans la vie, il n’y a pas que l’intellect. Il y a les habitudes, bonnes et mauvaises, le désir de gagner, la haine de la défaite, la confiance en soi et en ses coéquipiers, et ça, ça s’apprend et ça se gagne dans un groupe, dans un vestiaire.

Et pour l’instant, les jeunes des Glorieux apprennent surtout à perdre dans la complaisance. Selon leur entraîneur, les cinq derniers matchs auraient été leur meilleure séquence de la saison ! Ils ont perdu les cinq parties calvaisse ! 

LE DÉPART DE JAKE ALLEN

Je regardais dimanche un épisode de la série La Rivalité, Canadien-Nordiques. C’était passionnant de voir les réactions de Marc Crawford et des joueurs de l’Avalanche à  l’arrivée de Patrick Roy et de Mike Keane : « Ce sont des gagnants. Ils apportent cette rage, cette connaissance des ingrédients d’une grande victoire », disait-on. 

L’Avalanche a gagné la Coupe Stanley cette année-là. Ils avaient appris. 

Un autre passage nous montre Carbo parler de Larry Robinson, de Bob Gainey, de ces grands gagnants qui leur apprenaient à vouloir se dépasser à chaque présence sur la glace, à avoir la Coupe comme seul objectif.

 Et je me disais, qui donc enseigne ces grandes leçons à Cole Caufield et à Nick Suzuki ?

Le départ de Sean Monahan a été catastrophique. Il a envoyé un mauvais message aux joueurs. La saison était terminée. Ils pouvaient valser jusqu’au mois d’avril. 

 C’est pas de même que tu formes des équipes gagnantes.

Ça prend un autre départ. Absolument. Celui de Jake Allen. Quand bien même ce serait pour une douzaine de hockeys. Il faut que Allen fasse de la place sous le plafond salarial. Avec le trou de six  millions actuel et les trois dégagés par le départ de Allen, Jeff Gorton pourrait refaire le coup d’Artemi Panarin avec les Rangers. Emmenez à Montréal une vraie vedette, un vétéran, un surdoué, pour envoyer le signal que l’équipe n’a plus d’excuses. Que le temps est venu de travailler dur et de gagner. 

La fin de la complaisance, c’est en mars que le signal doit être donné.

 Si on veut être sérieux en octobre prochain.

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