Sans que ça paraisse, sans même qu’on en ait glissé un mot, l’annonce d’un investissement d’au moins un milliard (au Québec, on défonce à tous les coups…à part le Centre Vidéotron) pour rénover le Stade olympique, vient enterrer tout projet d’un stade de baseball au centre-ville et dans les faits le retour rêvé du baseball majeur à Montréal.
Comment voudriez-vous aller quêter une contribution quelconque des gouvernements quand le Québec vient d’annoncer un milliard dans l’Est de la ville ?
Soit dit en passant, j’espère que les princes du Plateau vont cesser d’écœurer les gens de Québec à propos de leur « éléphant blanc » de 385 millions à Québec. Résumons en disant que la Capitale avait besoin d’un édifice multifonctionnel moderne et polyvalent. Et que Montréal, ben Montréal…heu…avait besoin d’un nouveau toit d’un milliard sur son Stade olympique déjà inutile.
Cela dit, c’était un dilemme absolu. Démolir le stade aurait été risqué et encore plus coûteux. Le rénover en essayant d’en faire quelque chose qui a de l’allure et qui pourra servir à quelque chose, était encore un pari à plus fortes chances de succès.
Mais je n’achète pas un seul des « one liners » débités hier par Michel Labrecque et Caroline Proulx. Zéro comme dans Ouellet.
Aussi bien assumer la vérité. Ce stade est un cauchemar et ça coûte maintenant trop cher de se réveiller.
Mal foutu au départ, mal foutu à l’adolescence, mal foutu à la maturité…
Dans deux mille ans, ça pourrait donner un beau Colisée de…Montréal.
ÇA DORT AU GAZ À LONDON
Je ne suis pas le seul à avoir passé une couple d’heures à écouter le chef de police de London et la détective maintenant affectée à ce dossier pourri et sans espoir de justice. Tant pour la victime alléguée que pour les joueurs directement accusés ou indirectement impliqués qui sont innocents.
Mon vieux camarade Jean-François Dumas d’Influence Communication a réagi après avoir suivi le point de presse de la police de London. Et il suit ce dossier merdique depuis qu’un journaliste a réussi à l’étaler sur la place publique.
« Après la police de London, Hockey Canada, la LNH, les agents de joueurs et les journalistes qui ont arrêté de poser des questions devraient aussi s’excuser à la victime.
« Si tous les journalistes du beat avaient eu une expérience en journalisme politique…ils n’auraient pas travaillé de cette façon. Tout le monde cité ci-haut a mal travaillé », m’a-t-il écrit hier après-midi.
Jean-François a raison. Mais tant que la police ne réagit pas quand une victime présumée vient rencontrer ses agents et officiers, comment voulez-vous que des journalistes fassent tout le travail de la police ?
La victime et les Canadiens sont chanceux que Rick Westhead, un reporter de TSN, ait fait éclater la vérité sur les arrangements mafieux passés par Hockey-Canada et ses dirigeants avec la victime. Sinon, le peuple n’en aurait jamais su un traître mot.
Mais après cinq ans et demi et une victime qui a accepté le cash offert, comment voulez-vous arriver à une justice satisfaisante ? Les avocats vont s’acharner à démolir tous les témoignages et tronquer toute trace de preuve…
C’est laid…
DANS LE CALEPIN – Quelques scouts de la Ligue nationale et quelques chroniqueurs spécialisés sur le sujet, ont le nom de Sacha Boisvert dans leur liste des choix de première ronde au prochain repêchage de la LNH.
Le jeune Boisvert évolue dans la USHL et semble se diriger vers le North Dakota pour compléter son parcours universitaire aux États-Unis.
Il est le fils de Jimmy Boisvert de Trois-Rivières, le premier entraineur chez les pros de Simon Kean.
J’ai adoré la prestation de Tony Marinaro à TVA Sports hier en début de soirée. En bon Italien qu’il est,Tony a bien de la difficulté à avaler la salade servie par la ministre Caroline Proulx hier à propos du « nouveau » toit du Stade olympique.
Qui est le mieux élevé ? Nikita Kutcherov lors du concours d’habileté de la Ligue nationale ou Taylor Swift en acceptant de Céline Dion, sans même la regarder, le Grammy de l’album de l’année ?