Crédit photo : James Guillory-USA TODAY Sports
C’est pendant la deuxième période du quatrième match de la série entre les Panthers de la Floride et le Lightning que l’évidence m’a sauté aux yeux. Les Panthers venaient de faire 4-3 et attaquaient furieusement le filet de Vassilevsky. La rage et le talent des joueurs d’un côté comme de l’autre rendaient le spectacle excitant et prenant. Je me suis dit que c’était du hockey d’une autre planète comparé à ce que j’avais vu pendant l’hiver avec nos Glorieux.
Rien à voir. Comme les Jets contre l’Avalanche, rien à voir.
Ni les Stars contre Vegas.
Et je ne pensais même pas à une équipe pas très talentueuse comme les Islanders de New York qui se pourfendaient contre les Hurricanes de la Caroline.
Je me disais que j’étais peut-être le seul à réagir ainsi quand le téléphone a sonné :
-C’est Sylvain. Pis, tu suis les séries ?
-Oui… C’est la job…et en plus, ça joue en calvaisse.
-Justement. On est-y loin de ce calibre ? Ça se passe sur une autre planète…
Pas eu le temps de jaser longtemps, M. Chamberland, président d’Arsenal Medias, avait de la visite dans le bureau. Mais ça m’a rassuré qu’il ait constaté la même chose. Une autre planète. C’est du hockey joué par des hommes engagés, prêts à se défoncer pour gagner. Des matchs disputés pour gagner. Pas pour sauver la face et bien paraître en se faisant dire après la défaite qu’ils avaient bien joué pendant deux périodes…
UN CLASSEMENT FAUSSÉ
Et puis, comment se fait-il qu’il y ait tant de différences entre les équipes dans les séries et les potiches qui jouent déjà au golf ?
La réponse est simple. C’est à cause des points béesses donnés malgré les défaites en prolongation ou en tirs de barrage. Tu perds mais t’as cinquante pourcent des points du vainqueur. Ce qui fait que tu joues pour plus que .500 en perdant une grande majorité de tes matchs.
Mais dans les séries, dans la vraie vie, où tu dois gagner en prolongation ou encaisser une vraie défaite avec 0 points, ces points béesses n’existent pas. Faut gagner ou tu te fais éliminer.
Autrement dit, la différence entre les Panthers et le Canadien est plus grande que ne l’indique la différence dans le nombre de points.
En plus, c’est dans l’intensité, dans le désir de gagner, dans la haine de la défaite que la différence s’exprime.
On revient à la reconstruction. La première partie de cette reconstruction est le choix des joueurs. Par le repêchage et un peu par les transactions.
Mais la réussite de cette reconstruction, c’est par l’esprit d’équipe, le désir de gagner et la rage au jeu qu’elle va arriver.
Et ça demeure le point qui m’inquiète beaucoup…
JESSICA CAMARA… CHAMPIONNE GOLD DE LA WBA
Des amis et des fans ont accueilli Jessica Camara à son retour de Corée du Sud
Ça s’est passé très loin au stade d’Ajou University à Suwon en Corée du Sud dans la nuit de vendredi à samedi.
Jessica Camara a battu Hyun Mi Choi, ancienne championne WBA plume et super plume qui tentait de gagner une troisième ceinture chez les poids légers. Mi Choi avec une fiche de 21 victoires et aucune défaite, était la favorite.
Mais Jessica, maintenant mariée et qui s’est installée à Montréal avec son amoureuse qu’elle a rencontrée dans un ring lors… D’un combat de boxe, gagné par décision. Il était 4 heures du matin et le blogueur Manny Montréal suivait le combat en direct.
Il était très heureux. Tellement que c’est lui qui s’est rendu à l’aéroport de Montréal pour capter quelques photos du retour de la championne GOLD de la WBA.
La grande championne WBA et Katie Taylor. Si Jessica avait sa chance de l’affronter, on aurait droit à quelque chose de gros. Et d’intense.
